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1.
European Respiratory Journal Conference: European Respiratory Society International Congress, ERS ; 60(Supplement 66), 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2261452

ABSTRACT

Bakground COVID-19 patients mostly experience a favorable evolution of the disease. However patients without acute respiratory distress syndrome (ARDS) but in need of long term oxygen therapy have received much less attention. Aim(s): To determine the predictive factors of home therapy oxygen after hospital discharge for COVID19 pneumonia. Method(s): We conducted a retrospective study including with laboratory-confirmed COVID-19 infection hospitalized in the pulmonology department of the military hospital of Tunisia. We divided our patients into two groups : the first group (16 patients, 7%) requiring long term oxygen therapy (G1), the second group discharged without oxygen (G2). Result(s): A total of 245 patients were enrolled in the study. The median age was 61 years old. The majority of the population were male (77%). Home therapy oxygen needs were not correlated with the scanner degree impairment upon admission as well as the duration and posology of corticotherapy during hospitalization. It was significatively associated with an increased hospital stay (r=0,314;p=<0,001). Predictive home oxygen therapy factors were patients with extensive fibrotic-like changes on lung CT scan upon admission (r=0.223;p=0.04), heightened procalcitonin (PCT) level (p=0.009). No correlation was found with, intensive care transfer or other biomarkers levels. Independent predictive factors of long term oxygen therapy prescription were increased hospital stay (ORa = 1.092 [1.026-1.164], p = 0.006) and pulmonary fibrosis on lung CT scan upon admission (ORa = 17.405 [2.353-128.721], p = 0.005). Conclusion(s): Increased hospital stay and extensive fibrotic-like on lung CT scan initial should be used to identify patients in need for adjunctive therapy.

2.
European Respiratory Journal Conference: European Respiratory Society International Congress, ERS ; 60(Supplement 66), 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2250657

ABSTRACT

Introduction: After COVID-19 pneumonia, nearly two-thirds of patients have residual dyspnea and muscle deconditioning. This symptomatology is the main indication for exercise rehabilitation in these patients. Aim(s): To assess the impact of a post-COVID-19 muscle retraining program on the functional and clinical status. Method(s): Prospective study, including 17 patients declared cured of a Covid-19 infection, but who kept at least 1 month after the acute episode a state of tiredness and dyspnea affecting their daily quality of life. A functional and a muscular assessment (spirometry, six-minute walk test, measurement of thoracic amplification, muscle testing and impedancemetry) were carried out before and after the respiratory rehabilitation protocol. Result(s): We noted a reduction in the frequency of the pulmonary restriction from 49% to 19% and of the aireway obstruction from 10% to 7% (p=0.003). Six-minute walking distance increased from 260+/-70 meters to 360+/-120 meters (p=0.002). The mean Borg score decreased from 2.8 +/- 1.4 to 8.8 +/- 1.2 (p = 0.001) and the mean mMRC stage decreased from 2.8 to 1.9 (p = 0.001). We noted an increase in muscle mass (22% vs 33%;p = 0.04) and thoracic expansion (4.64 vs 6.12 cm;p = 0.001). Muscle testing revealed a significant improvement in strength (p=0.002) and movement (p=0.01) of upper and lower limb muscles. Conclusion : These results confirm the interest of muscle retraining as an essential therapeutic means for patients suffering from residual dyspnea post-Covid-19. this even in the absence of anterior respiratory pathology.

3.
Revue des Maladies Respiratoires Actualites ; 15(1):209, 2023.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-2182948

ABSTRACT

Declaration de liens d'interets: Les auteurs declarent ne pas avoir de liens d'interets. Copyright © 2022

6.
9.
European Respiratory Journal ; 58:2, 2021.
Article in English | Web of Science | ID: covidwho-1706907
10.
11.
Revue des Maladies Respiratoires Actualités ; 14(1):75, 2022.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1586705

ABSTRACT

Introduction Le SARS2 COVID était identifié initialement dans la province de Hubei en Chine en décembre 2019. Puis, il s’est propagé dans le monde entier. De rares études ont été publiées sur les particularités de cette infection émergente chez les patients asthmatiques. Notre étude vise à élucider les caractéristiques des malades asthmatiques infectés par le SARS2 COVID. Méthodes C’est une étude prospective, comparative, incluant 143 patients infectés par le SARS2 COVID (confirmés par une PCR), admis au service de pneumologie de l’hôpital militaire, entre le mois de septembre 2020 et le mois de janvier 2021. Nous avons subdivisé notre échantillon en 2 groupes (G1 : asthmatiques, G2 : non asthmatiques). Résultats Nous avons inclus 143 patients d’âge moyen de 62 ans, avec une nette prédominance masculine (69 %). Nous avons noté que les patients asthmatiques étaient plus jeunes comparés aux autres ([50,13] ans versus [63,21] ans). Seize patients étaient asthmatiques, avec une nette prédominance féminine (75 %). Le tabagisme était plus fréquent dans le deuxième groupe (G2) (p<0,001). Les comorbidités étaient moins fréquentes chez les patients asthmatiques (G1) (diabète type 2, 2[12,5 %] versus 34[27 %], HTA [4(25 %) versus 52(41,3 %)], insuffisance coronaire [0 versus 5(4 %)], dyslipidémie [1(6,3 %) versus 27(21,4 %)] [p<0,001]). Toutefois, l’obésité morbide était plus fréquente chez les malades du G1 ([31,3 %] versus [26,2 %]) (p<0,001). Concernant la sévérité de la maladie, des formes sévères étaient retrouvées dans (4 cas dans G1 versus 55 cas dans G2) et critiques dans (2 cas dans G1 versus 8 cas dans G2) (p=0,081). Quant aux données biologiques, les patients asthmatiques avaient un taux plus élevé d’IL 6 (p<0,001). Concernant les données radiologiques, l’embolie pulmonaire était plus fréquente chez les malades du G1 (p=0,016). Par ailleurs, 26 patients du G1 avaient présenté plus de complications graves nécessitant le transfert en réanimation (p<0,001). De plus, ils ont nécessité plus d’oxygénothérapie (p=0,037) avec une durée plus prolongée (p=0,036). On avait plus recours à la VNI dans le G1 (p=0,111). L’intubation trachéale était pratiquée uniquement dans le G1 (3 versus 0) (p<0,001). Mais, il n’existe pas de différence concernant le taux de mortalité (p=0,055). Conclusion Il est clair que l’asthme était associé à un pronostic plus sombre dans notre étude. De futures recherches sont nécessaires pour mieux comprendre les mécanismes sous-jacents.

12.
Revue des Maladies Respiratoires Actualités ; 14(1):118, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1586687

ABSTRACT

Introduction Le coronavirus 19 peut être à l’origine d’un spectre varié de manifestations cliniques. Le défi actuel est de déterminer des biomarqueurs fiables pour identifier les formes sévères. Méthodes C’est une étude prospective, longitudinale, incluant 143 patients infectés par le SARS2-COVID (confirmés par une PCR), admis au service de pneumologie de l’hôpital militaire, entre le mois de septembre 2020 et le mois de janvier 2021. Ils ont bénéficié d’un examen, d’un bilan sanguin, d’un scanner thoracique et d’un test PCR. Résultats Nous avons inclus 143 patients d’âge moyen de 62 ans, avec une nette prédominance masculine (69 %). Quant aux comorbidités, un diabète de type 2 était retrouvé dans (36 cas), une hypertension dans (56 cas), une insuffisance coronaire dans (5 cas), une dyslipidémie dans (28 cas) et une BPCO dans (8 cas). Une obésité morbide était retrouvée dans (38 cas). La fièvre était le motif principal de consultation (91 cas [64,1 %]). Par ailleurs, les frissons ont été rapportés dans 35 cas (24,5 %), un syndrome grippal dans 59 cas (41,3 %), une anosmie-agueusie dans 23 cas (16,1 %) et des troubles digestifs (une diarrhée dans 30 cas [21 %] et des vomissements dans 17 cas [12 %]). Donc, l’infection était donc classée comme : minime chez 33 patients (25,8 %), modérée chez 25 patients (19,5 %), sévère chez 60 patients (46,9 %) et critique chez 10 patients (7,8 %). Concernant les données biologiques, une hyperleucocytose était notée dans 36 cas (25 %). La CRP était élevée dans 108 cas (75,52 %). Les D-Dimères étaient élevées dans 117 cas (81,81 %). Le fibrinogène était élevé dans 12 cas (8,4 %). L’interleukine 6 étaient élevée dans 6 cas (4,2 %). Il est pertinent de noter qu’il existe une forte corrélation entre la sévérité clinique et le tabagisme (p=0,033), l’obésité (p=0,023), la présence d’une insuffisance cardiaque (p=0,02) ou d’une néoplasie préexistante (p=0,01) et l’intensité de l’inflammation (CRP [p=0,031], fibrinogène [p=0,011]). Concernant le traitement, une antibiothérapie était prescrite chez 135 cas (95,4 %). De plus, certains cas ont nécessité le recours à : la VNI (14 cas) ou à l’Optiflow (9 cas). Une intubation trachéale était pratiquée dans (3 cas). Par ailleurs, 23 cas ont présenté des complications nécessitant le transfert en réanimation. Nous rapportons désormais 13 cas de décès. Conclusion Notre étude soutient l’hypothèse d’une inflammation « auto-entretenue » chez les patients atteints du COVID-19 à l’origine d’un pronostic plus péjoratif.

13.
Revue des Maladies Respiratoires Actualités ; 14(1):122, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1586679

ABSTRACT

Introduction Les pneumopathies infectieuses liées au COVID-19 présentent actuellement un motif fréquent d’hospitalisation aux services de pneumologie. Il s’agit d’une pathologie potentiellement grave notamment sur le plan respiratoire. Par ailleurs, plusieurs autres atteintes peuvent être associées pouvant altérer la qualité de vie des patients. Peu d’études se sont intéressées à décrire les symptômes du bas appareil urinaire au cours de l’infection à COVID-19. L’objectif de notre travail était de dépister les symptômes urinaires associés à l’infection COVID-19 et de déterminer leur prévalence en fonction de la sévérité du tableau clinique. Méthodes Nous avons mené une étude descriptive faisant inclure 51 patients hospitalisés au service de pneumologie de l’hôpital militaire de Tunis entre mars et août 2021. Le recueil des données clinicobiologiques et radiologiques a été rétrospectif. Le dépistage des signes urinaires a été réalisé en utilisant le Questionnaire de Symptômes Urinaires USP (Urinary Symptom Profile), à travers un entretien téléphonique. Les données ont été saisies et analysées à l’aide du logiciel SPSS version 25. Résultats Notre population comportait 22 femmes (41,5 %) et 29 hommes (54,7 %), avec un âge moyen de 54,86±16 ans. Aucun de nos patients n’avait un antécédent urinaire antérieur à l’infection COVID-19. Les signes du bas appareil urinaires retrouvés chez nos patients étaient : une incontinence urinaire (58 %), une hyperactivité vésicale (68,3 %) et une dysurie (14,6 %). L’étendue des lésions pulmonaires scanographiques étaient réparties comme suit : étendue légère (10–25 %) : 13,5 % ;étendue modérée (25–50 %) : 11,5 % et étendue sévère (>50 %) : 69,2 %. Sur le plan clinique l’hyperactivité vésicale, la dysurie et l’incontinence urinaire étaient significativement corrélées à une prévalence plus importante de formes sévères (p=0,003, p=0,03 et p=0,01 respectivement). L’hyperactivité vésicale a été significativement associée à une atteinte scanographique étendue (p=0,003), à une procalcitonine positive (p=0,001) et à une hyperfibrinogénémie (p=0,03). Aucune corrélation n’a été retrouvée entre l’hyperactivité vésicale et l’augmentation de la C reactive protein (CRP). Conclusion Notre étude a mis l’accent sur la prévalence des symptômes du bas appareil urinaire chez les sujets atteints de pneumopathie type COVID-19. D’autres travaux prospectifs sont nécessaires afin de déterminer le mécanisme physiopathologique et la valeur pronostique des atteintes urinaires.

14.
Revue des Maladies Respiratoires Actualités ; 14(1):135, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1586646

ABSTRACT

Introduction La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est une maladie émergeante grave responsable d’un retentissement important sur la qualité de vie des patients. Les troubles de sommeil ont été bien décrits chez les patients hospitalisés pour COVID-19. Néanmoins leur prévalence à long terme reste mal connue. L’objectif de notre étude était d’évaluer la prévalence des troubles de sommeil 3 mois après hospitalisation pour pneumopathie à SARS-CoV-2. Méthodes Étude transversale incluant 50 patients suivis à la consultation externe de pneumologie de l’hôpital militaire de Tunis après hospitalisation pour pneumopathie à SARS-CoV-2. Tous les patients ont répondu au questionnaire index de sévérité de l’insomnie (ISI). Un score supérieur à 7 témoigne de la présence d’insomnie. La Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) a été utilisé pour évaluer la symptomatologie anxieuse et dépressive chez ces patients. Résultats L’étude a inclus 50 patients. L’âge moyen était 56±20 ans. Une prédominance masculine était notée dans 66 % des cas. Les troubles de sommeil ont été trouvés chez 68 % des patients et ont été dominé par l’insomnie (80 %). Cette dernière était significativement associée à l’obésité (p=0,03), aux antécédents de séjour en service de réanimation (p=0,001) et à une durée d’hospitalisation plus importante (p=0,04). Par ailleurs, notre étude ne trouve pas de corrélation entre les troubles du sommeil et l’étendu de l’atteinte pulmonaire à la tomodensitométrie thoracique faite à l’admission ainsi qu’au contrôle à 3 mois (p=0,2 et p=0,8 respectivement). Les troubles de sommeils étaient associés à un score de dépression élevé (p=0,0119). Conclusion L’insomnie est fréquente après une pneumopathie à SARS-CoV-2. Une évaluation de la qualité du sommeil est nécessaire afin d’améliorer la qualité de vie des patients.

15.
Revue des Maladies Respiratoires Actualités ; 14(1):146-147, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1586619

ABSTRACT

Introduction Le tocilizumab, un anticorps monoclonal humanisé qui bloque l’action des récepteurs de l’interleukine 6, est recommandé par l’organisation mondiale de la santé en complément de la dexaméthasone dans les formes sévères de la pneumopathie à SARS-CoV-2. Néanmoins les facteurs d’échec par ce traitement restent encore mal connus à nos jours. L’objectif de cette étude était de déterminer les facteurs prédictifs d’échec chez les patients traités par tocilizumab dans un service de pneumologie. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective faisant inclure tous les patients hospitalisés au service de pneumologie de l’hôpital militaire de Tunis entre janvier et septembre 2021 pour une pneumopathie SARS-CoV-2 sévère, et ayant reçu le tocilizumab. Nous avons recueilli les données démographiques, clinico-biologiques et radiologiques. Nous avons défini deux groupes selon l’évolution : G1 : survie (n=20), G2 : décès (n=10). Résultats Nous avons inclus 30 patients. L’âge moyen était de 52±15 ans. L’hypertension artérielle était la comorbidité la plus fréquente (26 %) suivi par le diabète (23 %) et l’asthme (10 %). Les signes cliniques les plus fréquents étaient la dyspnée (71 %), l’asthénie (70 %) et la fièvre (34 %). Les patients décédés avaient des besoins en oxygène plus élevés à l’admission (30L versus 15L ;p=0,01). Le rapport neutrophiles sur lymphocytes était plus élevé dans le deuxième groupe sans que cela soit statistiquement significatif (p=0,11). Il n’y avait pas de différences significatives entre le taux de lymphocytes, D-dimères et fibrinogènes dans les deux groupes (p respectivement à 0,5 ;0,3 et 0, 3). Notre étude n’a pas montré d’association entre la mauvaise réponse au tocilizumab et l’étendue des lésions pulmonaires au scanner thoracique (p=0,5). L’étude multivariée a montré que l’âge et l’administration tardive de tocilizumab (délai>48h) étaient des facteurs prédictifs indépendants d’échec à ce traitement (p respectivement à 0,01 et 0,03). Conclusion Dans notre série, l’évolution sous tocilizumab était favorable dans 66 % des patients. Cependant, les patients plus âgés avec des besoins en oxygène plus importants semblent être moins répondeurs à ce traitement.

16.
Revue des Maladies Respiratoires Actualités ; 14(1):153, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1586614

ABSTRACT

Introduction La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) causée par le syndrome respiratoire aigu-coronavirus-2 (SRAS-CoV-2) impose une longue période de stress aux populations du monde entier. Plusieurs études ont démontré que les patients infectés sont à risque de développer des troubles psychiatriques et de santé mentale, tels que la dépression, l’anxiété et les troubles du sommeil. L’objectif de notre étude était d’étudier les effets de l’infection par SARS COVID-19 sur la qualité de sommeil et la santé mentale chez les patients hospitalisées en service de médecine. Méthodes Une étude prospective en 2021 incluant 45 patients hospitalisés pour pneumopathie SARS-COV2 dans le service de pneumologie de l’hôpital militaire de Tunis. Tous les patients ont répondu au questionnaire index de sévérité de l’insomnie (ISI). Un score supérieur à 7 témoigne de la présence d’insomnie. Les niveaux d’anxiété et de dépression ont été évalués par l’échelle d’anxiété et de dépression de l’hôpital (HADS). Résultats L’âge moyen de la population était de 59±11,2 ans avec un sex-ratio de 2,1. Une intoxication tabagique a été notée chez 35 % des patients, estimée à 35 PA±28. Des comorbidités étaient observées dans 88 % des cas : maladie cardiovasculaire (58 %), diabète (30 %). Trente-quatre patients avaient un score ISI>7 avec une prévalence de l’insomnie estimée à 73,2 %. L’insomnie était plus fréquente chez les patients obèses (IMC>30kg/m2) (p=0,045) ayant une atteinte parenchymateuse sévère (p=0,03) et nécessitant un fort débit d’oxygène>15L (p=0,02). Les patients souffrant de troubles du sommeil avaient un score plus élevé de HADS (18,2 versus 7,3) avec p=0,04. Conclusion L’insomnie est fréquente au cours de l’infection par SARS Covid-19, elle est corrélée à la sévérité de la maladie. Une évaluation de la qualité du sommeil chez les patients hospitalisés pour pneumopathie SARS-COV2 est nécessaire afin d’améliorer leurs qualités de vie.

17.
Revue des Maladies Respiratoires Actualités ; 14(1):74, 2022.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1586574

ABSTRACT

Introduction Dans les pneumopathies à COVID-19, le diagnostic repose essentiellement sur les prélèvements virologiques. La tomodensitométrie est l’examen de routine réalisé pour l’évaluation de l’étendue de l’atteinte pulmonaire. L’échographie thoracique au chevet du patient peut remplacer cet examen avec une bonne sensibilité et spécificité. Plusieurs d’autres avantages encouragent le recours à l’échographie: le faible coût avec possibilité de suivi régulier sans risque d’exposition aux rayonnements. L’objectif de notre étude était de rechercher la corrélation entre l’échographie et le scanner thoracique dans l’évaluation de l’atteinte pulmonaire associé au COVID-19. Méthodes Il s’agit d’une étude prospective observationnelle, ayant inclus 35 patients pris en charge dans le service de pneumologie de l’Hôpital militaire de Tunis pour pneumopathie à COVID-19. Tous nos patients ont bénéficié à l’admission d’un scanner thoracique et une échographie pulmonaire. Le score d’aération a été calculé en se basant sur la présence et la distribution des différentes anomalies. Un score supérieur à 24 est associé à une atteinte sévère. Résultats Notre population était majoritairement de sexe masculin (71%) avec un âge moyen de 56±11 ans. Les antécédents constatés étaient: l’hypertension artérielle (n=10), une BPCO (n=4) et un asthme(n=2). Aucun antécédent d’atteinte pulmonaire interstitielle n’a été notée. Une insuffisance cardiaque gauche a été éliminée par l’examen clinique et le dosage de la NT-proBnp. L’atteinte scannographique était modérée chez 14 patients (41%) et sévère chez 9 patients (26 %). Les lésions échographiques prédominantes étaient: lignes B diffuses (75 %), aspect en tempête de neige (51 %), condensations sous pleurales (34 %) et syndrome alvéolaire franc(10 %). Un épanchement pleural a été constaté chez 2 patients. Une course diaphragmatique altérée a été retrouvée chez la majorité de nos patients. Le score d’aération moyen était de 14±7 avec un score supérieur à 24 chez 10 patients (29 %). L’analyse de corrélation entre l’étendue scannographique et le score d’aération trouve une corrélation significative entre ces deux paramètres (r=0,6;p=0,016). Conclusion Associée aux données cliniques, l’échographie thoracique doit être intégrée dans la démarche diagnostique et évolutive des pneumopathies à COVID-19 avec des résultats comparables à la tomodensitométrie.

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